Le groupe Vauban, qui regroupe 465 salariés dans l’ouest parisien, va mettre en place une Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) en février 2015. Yannick François, directeur des ressources humaines, a pour objectif d’obtenir, via ce dispositif, une vision à trois ou quatre ans des besoins organisationnels, structuraux et de développement des personnes (formation, accompagnement) afin d’une part, d’assurer le maintien de l’emploi et, d’autre part, de préparer l’avenir pour un développement de l’entreprise. 

Pour mettre en place cette GPEC, la branche de l’automobile propose, via l’ANFA et le GNFA, un accompagnement à travers la mise à dispositon d'un consultant. Pendant trente jours, répartis sur plusieurs mois, le consultant analysera les pratiques pour ensuite faire des recommandations sur les deux thématiques choisies par le groupe au moment de la constitution de son dossier.

La première concerne le niveau du middle management. "Je souhaite évaluer leur niveau afin de voir l’écart entre ce que nous attendons d’eux et ce qui est aujourd’hui pratiqué", explique Yannick François. 

La seconde touche à l’étude des process du groupe afin d’obtenir une meilleure remontée des informations au sein des équipes, comme par exemple, à travers la mise en place d'un outil de gestion des temps et des activités (GTA).

En parallèle, le groupe mise également sur la formation des jeunes pour se développer. En 2014, les alternants représentaient 4% des effectifs du groupe (18 salariés sur 465). Ils sont répartis dans les trois marques qu’il distribue : 13 sont intégrés dans les effectifs de Vauban Automobile (Peugeot), 4 chez Vauban Motors (Toyota) et 1 chez Vauban Distribution (Seat). Parmi ces 18 alternants, 5 sont en alternance au GNFA et valident un Certificat de qualification professionnelle (CQP). Les 13 autres sont en alternance au Garac ou dans des lycées professionnels.

En ce qui concerne ses besoins en recrutement, le groupe Vauban recherche actuellement un chef après-vente pour son site Peugeot situé aux Mureaux (78). "Un bon chef après-vente doit avoir une compétence technique mais aussi managériale pour pouvoir gérer une soixantaine de personnes. Je remarque que la majorité des postulants ont les compétences techniques et sont notamment attentifs à la satisfaction client mais qu’ils ne sont pas assez organisés pour gérer une grosse équipe", conclut Yannick François.

Victoria Meyrieu-Sabarly